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Réalisé par Hubert Charuel, 1h30, sorti en août 2017 |
Allez, pour cette nouvelle chronique ciné, pas de Marvel ou de blockbuster mais un petit (premier) film indé primé à Cannes l'année dernière. Verdict.


Les paysans de notre pays sont livrés en pâture à des règles européennes intransigeantes, à des contrôles sanitaires exigeants, à un marché dont les prix les assassine (jusqu'à les pousser au suicide, dixit l'actualité de ces derniers mois) et les fait vivre avec trois fois rien. Leur ferme, c'est 7/7 et 24/24 (babyphone dans le salon pour écouter si tout va bien!).
Le film n'évoque pas forcément toutes ces problématiques mais elles résonnent en fond, tant il est (malheureusement) dans l'air du temps.
On est avec Swann Arlaud dans l'étable, dans la salle de traite, dans les champs. On se prend la sonnerie du réveil dans les oreilles à 6h45 avec lui chaque matin. Et quand il découvre sa vache (puis une autre) malade, on s'émeut de ce qu'il va devoir faire, de ce qu'il va endurer.
L'acteur est renversant. Bourru, perpétuellement inquiet, solitaire, célibataire... sa vie tourne autour de ses 30 vaches et la détection du virus FDH sur l'une d'entre elles menace de détruire sa vie, justement. Un personnage extrêmement émouvant, prêt à tout pour sauver la vie de ses vaches et la sienne aussi.
C'est ultra réaliste, puisque le réalisateur était lui-même fils de paysans. Le film a d'ailleurs été tourné dans la ferme de ses parents (comment j'ai bossé ma chronique). On est donc au coeur de l'activité d'un fermier et le réal sait de quoi il parle.
La caméra se balade entre les vaches, filme en gros plan la mise bas de l'une d'entre elle... bref, c'est brut, c'est cru, c'est vrai.C'est même tellement réaliste que ce virus, là, le FDH, a été inventé pour le film... Et nous, avec le Jules, de faire des recherches sur le Net après le visionnage du film pour en savoir plus...
La caméra se balade entre les vaches, filme en gros plan la mise bas de l'une d'entre elle... bref, c'est brut, c'est cru, c'est vrai.C'est même tellement réaliste que ce virus, là, le FDH, a été inventé pour le film... Et nous, avec le Jules, de faire des recherches sur le Net après le visionnage du film pour en savoir plus...
La fin est ouverte, ni optimiste ni tout à fait pessimiste. Le dernier plan est chargé de sens, c'est vraiment beau.
Je l'ai déjà vu passer ce film, et je ne me suis jamais arrêtée. Mais ta chronique me donne envie d'aller voir ce qui s'y passe. D'autant plus que je suis très sensible à ce genre de thématique... Ça fait du bien de voir ce type de film chroniqué sur la toile !
RépondreSupprimerAu plaisir d'avoir ton retour alors! ;-)
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